CAPB & Bilans intégré à Topkapi : "atout pour les métiers de l’eau”
Jean Daniel Urrutigaray, Responsable du pôle automatisme au sein de la direction eau, littoral et milieux naturels de la Communauté d’Agglo Pays Basque (CAPB) répond à nos questions sur le module Bilans de Topkapi.
Pourriez-vous nous présenter en quelques mots votre organisation ainsi que votre lien avec Topkapi ?
Ma direction a une double compétence eaux potables et eaux usées. Nous sommes organisés en plusieurs secteurs géographiques en raison de la grandeur du territoire. Il comprend plus de 158 communes. Sur l’ensemble des secteurs, il y a plusieurs supervisions Topkapi qui peuvent être soit gérées en interne, soit en délégation de service. En poste depuis 2018, j’en administre trois avec environ 380 automates connectés à nos applications Topkapi.
Quels types de bilans sont actuellement générés par Topkapi et à quels besoins métiers répondent-ils ?
Nous avons deux types de bilans. Les bilans que nous pourrions catégoriser comme « réglementaires » :
- Pour notre activité assainissement, nous sommes soumis à une réglementation stricte. Nous avons besoin de produire un certain nombre de bilans mensuels sur les données de nos stations d’épuration : temps de marche, valeurs moyennes de consommation, volumes d’entrée et de sortie des stations, etc. Nous déclarons toutes ces informations, pour chaque station, auprès de la police de l’eau au format réglementaire SANDRE.
- Concernant l’autosurveillance, toujours en assainissement, nous devons faire des déclarations de surverses d’eaux par temps de pluie. Nous relevons ainsi le niveau de nos bassins de rétention d’eau par temps sec et par temps de pluie afin de connaitre le volume d’eau potentiellement déversé.
Et d’autres orientés exploitation :
- Sur le métier de l’assainissement, j’ai un secteur où tous les matins, l’équipe arrive et trouve son bilan de fonctionnement journalier Topkapi imprimé. Ce rapport réalisé sous Excel comprend les temps de fonctionnement de la veille pour les postes de relevage, les stations d'épuration, etc. Les opérateurs s’en servent pour détecter et analyser les anomalies. Sur d’autres secteurs les équipes préfèrent regarder directement les courbes dans Topkapi ; courbes qui utilisent les mêmes fonctions de calcul que le module Bilans pour mettre en forme les données brutes à la volée*.
- Sur le métier de l’eau potable, nous avons des bilans liés à la sectorisation réalisées avec les données de comptage. Par ailleurs nous sommes amenés à vendre et à acheter de l’eau au syndicat voisin le SYDEC. Nous enregistrons les débits et les sens pour produire des rapports nous permettant d’avoir une vision claire des rendements et savoir précisément le volume d’eau vendu ou acheté.
Quels sont – selon vous – les avantages d’avoir un module Bilans intégré à Topkapi ?
Nous travaillons avec une vingtaine de bilans tous générés depuis le module intégré de Topkapi et la plupart du temps basés sur des modèles Excel réalisés sur mesure. Nous y accédons directement depuis Topkapi. Pas de problème de partage de fichier ou de connexion que nous pourrions imaginer avec un outil tiers. C’est un vrai plus pour nous.
De plus, ce module intégré dispose de toutes les fonctions dont nous avons besoin notamment la possibilité de réaliser des calculs sur des périodes précises. Enfin les fonctions de calcul utilisées par le module Bilans pour générer nos rapports sous Excel sont également disponibles dans le module courbe de Topkapi. En exploitation, plutôt que de visualiser des données brutes, nous les mettons en forme en les agrégeant avec les fonctions de calcul disponibles ce qui nous permet de détecter en un coup d’œil une anomalie par exemple.
Que pensez-vous des dernières évolutions en lien avec le module Bilans et notamment le module Dataviz ?
Nous utilisons au quotidien le logiciel Topkapi et nous suivons donc de près, depuis toujours, ses évolutions. Lors du passage en version 6.2, j’ai pu apprécier celles concernant le module Bilans :
- Je pense que les évolutions ergonomiques bénéficient à la prise en main du module et rendent la navigation dans l’interface plus intuitive.
- J’ai aussi noté le fait de pouvoir paramétrer les bilans depuis n’importe quel poste utilisateur. Cela répond à un besoin interne que nous avons : donner la main à certains collègues exploitants pour faire des modifications dans leurs bilans.
Enfin, l’utilisation du module Dataviz m’intéresse particulièrement et c’est pour cela que j’ai déjà suivi la formation proposée par AREAL. Il nécessite cependant que nous prenions le temps de la réflexion sur les KPI que nous souhaitons exploiter dans nos tableaux de bord. Néanmoins, je suis convaincu que c’est quelque chose qu'il faut mettre en place.
*A la volée : les calculs sont faits au moment de l’affichage des données sans nécessité de stocker les données agrégées dans Topkapi