L’interopérabilité pour la performance et l’évolutivité du bâtiment
Plus de débat possible. Poussé par les enjeux écologiques, énergétiques et leur impact économique, l’Etat français ne transige plus : les bâtiments d’une certaine taille doivent s’équiper d’un système de GTB. Le décret BACS va plus loin : ‘’les systèmes d’automatisation et de contrôle’’ se doivent d’être ‘’interopérables avec les différents systèmes techniques du bâtiment’’. Mais qu’entend-on par l’interopérabilité d’un système de GTB ?
Qu’est-ce qu’une solution ouverte et interopérable ?
En premier lieu, il convient de définir ce que sont l’ouverture et l’interopérabilité d’un système. L’interopérabilité est la capacité que possède un système à fonctionner avec d’autres produits ou systèmes, existants ou futurs, sans restriction d’accès ou de mise en œuvre. Pour être interopérable les systèmes doivent s’appuyer sur des standards ouverts c’est-à-dire des moyens de communication, d’interconnexion ou d’échange de données dont les spécifications sont connues et accessibles à tous. Dans le monde de l’automatisme et de la GTB, on parlera de protocoles de communication (pour échanger avec les automates, régulateurs, IoT, etc.) ou de connecteurs informatiques (pour échanger avec des plateformes tierces) ouverts et standardisés.
Pourquoi choisir une solution de GTB ouverte et interopérable ?
Parce-que l’Etat le dit… Evidemment ce n’est pas la seule raison. Derrière l’interopérabilité d’un système de GTB, il y a de vrais enjeux d’exploitation et d’attractivité du bâtiment.
Tout d’abord au sein même de la GTB, il est nécessaire de fédérer différents lots techniques de fournisseurs différents. Il y a de fortes chances que les matériels communicants fournis ou existants (automates, régulateurs, IoT) soient hétérogènes c’est-à-dire de marques diverses. Il y a nécessité de les rendre interopérables car chaque lot technique ne peut ignorer les autres pour un fonctionnement optimal.
Une GTB ouverte et interopérable doit donc intégrer un composant disposant des protocoles de communication des principaux fabricants du marché qu’ils soient propriétaires ou normalisés. C’est le rôle, entre autres, du logiciel de supervision Topkapi qui dispose de nombreux protocoles natifs liés aux métiers du bâtiment tels que BACnet, Modbus TCP IP ou encore Webservices pour la collecte de données. Ainsi, Topkapi centralise l’ensemble des informations et joue le rôle de chef d’orchestre pour fédérer l’ensemble des informations et coordonner les différents lots techniques.
Au sein du système d’information du bâtiment, la solution de supervision industrielle Topkapi disposant de nombreux connecteurs informatiques permet d’échanger ses données avec d’autres systèmes (logiciels de facturation, BIM*, BOS**, etc.) et de communiquer sur la disponibilité des services présents au sein du bâtiment (salles de conférences, bornes de recharge, espaces de coworking, etc.).
La plateforme logicielle Topkapi s’impose donc comme le composant indispensable d’un système de GTB pour répondre aux besoins d’interopérabilité nécessaires à l’optimisation des coûts d’exploitation et servir les objectifs réglementaires en matière d’efficacité énergétique. Qui plus est, la politique de développement de la solution Topkapi par AREAL garantit dans le temps l’adaptation aux nouvelles technologies sans jamais remettre en cause l’existant.
*BIM : Building Information Modelling
**BOS : Building Operating System