Réduire son empreinte carbone et ses coûts d’exploitation, offrir plus de services aux usagers de son bâtiment mais aussi mieux s’intégrer dans la ville de demain, à la fois durable et intelligente... Les enjeux pour les propriétaires et exploitants de bâtiment sont légion. Au cœur des objectifs, le partage des données grâce à la Gestion Technique du Bâtiment équipée d’une solution de supervision.
Premier interlocuteur intéressé par les données de performance énergétique des bâtiments : l’Etat. Avec le décret Tertiaire, il devient obligatoire de suivre et de déclarer les consommations énergétiques de manière précise par zone fonctionnelle, par usage et par type d’énergie. Pour répondre à cette réglementation, l’outil de suivi énergétique intégré à la GTB doit donc mettre à disposition ces informations, voire produire les fichiers pour une intégration directe de toutes les données nécessaires sur la plateforme OPERAT. A la clé, une vision claire de l’état de la performance énergétique du bâtiment par rapport aux objectifs réglementaires à atteindre.
Le saviez-vous ?
Une baisse de la température d’ambiance d’1°C permet d’économiser 15 % de chauffage. Pour obtenir les meilleurs résultats, il apparait donc capital d’impliquer les usagers. Les informer - via des tableaux de bord dédiés - des améliorations énergétiques engagées et des gains réalisés permet de les impliquer dans la démarche.
Nos bâtiments offrent aujourd’hui quantité de services. En complément des services liés au confort, gérés par les différents lots de la GTB, les autres services du bâtiment sont gérés par des systèmes tiers. Il s’agit par exemple des systèmes de réservation des espaces communs (une salle de réunion ou de conférence, un espace de coworking, etc.), des systèmes de facturation ou encore des systèmes liés à de nouveaux services tels que les bornes de recharge électrique.
La plupart de ces services ont besoin d’informations présentes dans le système de GTB. Un logiciel de supervision interopérable permet de réaliser des échanges sécurisés avec les systèmes tiers. Ainsi un système de facturation peut accéder aux données d’occupation et de consommation de chaque zone. Un système de réservation de salle peut savoir que la climatisation d’une salle est en panne et à quelle date elle est réparée. Le système d’information géographique de la ville peut, quant à lui, accéder à l’état des principaux services du bâtiment dont la disponibilité des bornes de recharge électrique.
La qualité des services associés au bâtiment est garantie par le système de GTB. Elle doit faire l’objet d’indicateurs dédiés à chaque service. Un logiciel de supervision doté d’un outil intégré de création et publication de tableaux de bord permet de publier les indicateurs illustrant de manière probante les atouts d’un bâtiment. Les futurs occupants peuvent ainsi évaluer en détail la qualité de l’environnement de travail proposé, l’efficacité énergétique du bâtiment et, par conséquent, les coûts liés à son occupation.
Faire entrer le bâtiment dans l’ère digitale et partager ses données permet aux propriétaires et gestionnaires de se distinguer et d’explorer de nouveaux horizons. Le bâtiment devient acteur de l’écologie. Les logiciels de supervision ouverts du marché, tels que Topkapi, garantissent une souveraineté des données et assurent un partage ciblé des données avec d’autres acteurs privés ou publiques ou/et systèmes tiers depuis une plateforme logicielle unique.
Outre la démarche de sobriété énergétique, le recours aux énergies vertes est un moyen efficace d’afficher une ambition écologique et d’atteindre voire dépasser les objectifs plus rapidement . Le bâtiment devient alors producteur d’énergie mais il peut aussi élargir la panoplie de ses services en proposant la vente de son surplus d’énergie. Une solution de supervision intégrée à la GTB, telle que Topkapi, permet non seulement de communiquer sur le « mix-énergétique » ou répartition des sources d’énergie (électricité, gaz, photovoltaïque, géothermie, etc.) mais aussi de partager les données avec des systèmes tiers participant ainsi au Smart Grid à l’échelle d’un quartier.
L’intérêt de partager les données prend alors une autre dimension : il ne s’agit plus seulement d’optimiser les coûts d’exploitation mais bien de générer de la valeur.
